Panama Papers : les fondateurs de Mossack Fonseca relâchés

  source latribune.fr  

Les fondateurs du cabinet d'avocats Mossack Fonseca, au cœur du scandale des Panama Papers, ont été libérés sous caution après deux mois de détention dans le cadre d'une enquête pour blanchiment d'argent au Brésil.
Les fondateurs du cabinet d’avocats Mossack Fonseca, au cœur du scandale des Panama Papers, ont été libérés sous caution après deux mois de détention dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent au Brésil. (Crédits : Reinhard Krause / Reuters)
Arrêtés en février pour blanchiment d’argent, Jurgen Mossack et Ramon Fonseca ont été libérés sous caution. Ils sont en fait poursuivis dans une affaire de corruption au Brésil impliquant Petrobras. Un an après l’éclatement du scandale des Panama Papers, le pays n’a mis personne en examen dans cette affaire de fraude fiscale à l’échelle mondiale.

Leurs noms sont devenus synonymes de fraude fiscale dans le monde entier. Jürgen Mossack, un avocat panaméen d’origine allemande, âgé de 69 ans, et Ramon Fonseca, avocat, homme politique et écrivain panaméen de 64 ans, les fondateurs du cabinet d’avocats Mossack Fonseca, au cœur du scandale des Panama Papers, ont été libérés sous caution vendredi. Arrêtés en février pour blanchiment d’argent, les deux hommes se sont acquittés de 500.000 dollars chacun pour être libérés, selon l’agence Reuters.

Jürgen Mossack et Ramon Fonseca sont en fait poursuivis dans le cadre d’une affaire de corruption au Brésil, le scandale « Lava Jato » (Lavage express) qui a mis au jour des pratiques massives de corruption, de surfacturation et de rétrocommissions autour du groupe pétrolier brésilien Petrobras.

Le tribunal panaméen a estimé que les deux hommes coopèrent à l’enquête et ne risquent pas de s’enfuir. Un autre avocat du cabinet, Edison Teano, est lui resté en prison.

En avril 2016, des millions de documents volés au cabinet Mossack Fonseca, spécialisé dans les montages financiers, et transmis aux médias ont révélé l’usage à grande échelle de sociétés off-shore par de riches clients cherchant à échapper à l’impôt.

A ce jour, le Panama n’a mis personne en examen dans cette affaire.

(avec Reuters)

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